« Quelque chose est en train de se construire ici ». Joe Rodon, prêté par Tottenham, assure que Rennes va devenir « un grand club » (….)
Telle est l’ambition des dirigeants du club breton, qui dispute sa cinquième campagne européenne d’affilée. Le Stade Rennais garde toutefois « un côté accueillant, familial » que Rodon avait apprécié à Swansea, son club formateur. « Le stade est plus grand, l’ambiance est dingue, les supporters sont incroyables, confie-t-il. J’ai un peu l’impression d’être à la maison ». Ne serait-ce qu’avec le Bro gozh ma zadoù, l’hymne breton qui résonne avant chaque match au Roazhon Park et qui a emprunté l’air de l’hymne gallois.
Stade Rennais Mercato : Une recrue clame son amour au SRFC !
(….) Troisième recrue de l’été après Steve Mandanda et son compère de la défense, Arthur Theate, Joe Rodon semble progressivement s’être intégré dans l’effectif rajeuni du SRFC. Après des premières semaines difficiles où le Gallois peinait à afficher une sérénité totale en charnière centrale, ce dernier s’est finalement parfaitement adapté au système de Bruno Genesio, montant en régime match après match. Titulaire indiscutable en attendant le retour de Warmed Omari, Rodon fait figure d’exotisme dans un effectif à majorité francophone. Une barrière de la langue que le défenseur de 25 ans a rapidement dépassé, bien aidé par un public et une culture bretonne pas si éloignée de son pays natal.
« Le stade est plus grand, l’ambiance est dingue, les supporters sont incroyables. J’ai un peu l’impression d’être à la maison », a confié le joueur au site de la Ligue 1 ce mercredi. Avec son « Bro gozh ma zadou », l’hymne breton qui empreinte des sonorités de l’hymne gallois, le Stade Rennais fait figure de terre d’accueil pour Joe Rodon, qui ne cache pas ses ambitions avec le club Rouge et Noir.(….)
When Spurs player Joe Rodon signed on a season-long loan to Rennes, little did the Welsh international defender realise that every time he steps out at the French club’s home ground, Roazhon Park, he will hear a very familiar tune.
Rennes is the capital of Brittany in north west France and the Ligue 1 club’s anthem, which is also the national anthem of Brittany, is played at every home match.
During the first interview Rodon gave to his new club, it was explained to him that the anthem – Bro Gozh ma Zadoù – has the same tune as the Welsh national anthem, Hen Wlad Fy Nhadau.
Breton is the Celtic language of Brittany, and in Breton the anthem’s title is the same as the Welsh version – Old Land of My Fathers.
The Breton lyrics were the creation of François Jaffrennou in 1897, and the music was courtesy of James James, from Pontypridd – the composer of Hen Wlad Fy Nhadau.
The Breton national anthem is also often played during major sporting events in the French region – including at all Rennes home games.
It’s thought that the tune was chosen as the Breton national anthem to celebrate the friendship between the Welsh and Bretons at a Congress of the Union Régionaliste Bretonne held in Lesneven in 1903.
And it’s not just the anthem – there are also a number of other similarities between the two cultures.
Welsh and Breton are Brythonic languages and so are also linguistically similar.
There are many Welsh towns twinned with towns in Brittany: Carmarthen with Lesneven. Aberystwyth with Saint-Brieuc. Towyn and Kinmel Bay with Guidel. Dolgellau with Guérande. Caernarfon with Landerneau. Harlech with Riec-sur-Belon. Pontardawe with Locminé. Fishguard with Loctudy. Newport, Pembrokeshire with& Plouguin, Finistère. Crickhowell with Scaër. Llanidloes with Derval. Mumbles with Hennebont. Rhuthun with Briec de l’Odet St. Asaph with Begard. Llanfairfechan with Pleumeulec. Brecon with Gouesnou. Cardiff with Nantes.
Wales and Brittany also form part of six Celtic nations, alongside Ireland, Scotland, the Isle of Man and Cornwall.
And for good measure, the Cornish anthem, Bro Goth Agan Tasow, is also sung to the same tune as Hen Wlad Fy Nhadau.
We reckon that should be plenty to make Joe Rodon feel right at home!
C’est la question pour le moins bizarre et anachronique qui est posée, parmi d’autres, au cours de l’exposition « Celtique ? » proposée par le Musée de Bretagne à Rennes.
L’une des pièces de l’exposition montre un rassemblement de druides à Saint-Brieuc, en 1906. «Adieu les mythes?», interroge pourtant le musée de Bretagne. (Photo : collection musée de bretagne)
Pour avoir questionné l’image d’une «Bretagne celtique», une exposition crée la polémique à Rennes, s’attirant les foudres du musicien Alan Stivell et d’un professeur d’université.
L’idée du musée était de répondre à la question : pourquoi la Bretagne est le territoire en France qui incarne le plus l’héritage celtique?», a expliqué Corinne Poulain, directrice générale des Champs Libres, le bâtiment qui abrite le musée de Bretagne, à Rennes, où se tient l’exposition «Celtique?» depuis le 18 mars. La culture celtique n’est en effet pas spécifique à la péninsule armoricaine. À l’âge de Fer, les populations appelées «Celtes» occupaient une large partie de l’Europe, au Ier millénaire avant notre ère.
Après une riche partie archéologique, avec pièces, statuettes et couteaux de l’âge de Fer, l’exposition explore l’évolution de la «construction d’un récit celtique», du Moyen Âge au XIXe siècle, puis les régionalismes et nationalismes du XXe siècle. En conclusion, un panneau intitulé «Alors, adieu les mythes?» évoque la «construction longue, non linéaire, mais particulièrement volontaire» de l’image d’une «Bretagne celtique» née d’un «besoin universel de se différencier», «quitte à créer de toutes pièces un héritage». «Il n’y a pas de filiation directe entre les faits culturels d’aujourd’hui et ceux des populations de l’Antiquité», assène alors la conclusion.
«Manipulation des esprits»
«C’est un peu la thèse que la Bretagne a été créée au XIXe siècle», regrette un membre du comité scientifique de l’exposition, sous couvert de l’anonymat, en se disant «un peu gêné» par certains panneaux découverts lors de l’inauguration.
Fin mai, le musicien et militant de la culture celtique Alan Stivell, parrain de l’exposition, a claqué la porte en vilipendant une «manipulation des esprits» et un traitement biaisé. «Beaucoup trop d’éléments sont montrés de façon sectaire et idéologique», a-t-il dénoncé sur Facebook.
Un professeur monte au créneau
Un mois plus tard, c’est un professeur de culture et langue bretonnes à l’Université de Rennes 2, Ronan Le Coadic, qui a pointé des «falsifications» dans un long article intitulé Manipulation idéologique au musée de Bretagne. «Comment peut-on dire qu’il n’y a pas de filiation culturelle quand il y a une filiation linguistique?», interroge le sociologue dans un entretien, en soulignant la filiation attestée entre le breton et les langues celtiques de l’Antiquité.
En outre, «il est faux d’affirmer que l’image de la Bretagne celtique serait simplement la construction de Bretons», estime-t-il. Car ce sont les auteurs français qui «ont collé l’étiquette « celtique » sur les Bretons afin de souligner leur sauvagerie et leur arriération», le mouvement breton ayant simplement cherché à «inverser le stigmate», selon lui.
Des corrections à venir
Le professeur regrette également que les travaux d’ethnologie de Donatien Laurent, montrant une filiation entre un rite celtique et une procession religieuse catholique, n’aient pas été pris en compte. «Il n’y a pas de jugement de valeur», tempère Corinne Poulain. «On part du principe que toute culture est issue d’une fiction et d’une réalité», assure-t-elle, tout en reconnaissant «quelques maladresses» et des «adjectifs un peu déplacés».
L’exposition sera corrigée durant l’été, promet la directrice. «Notre but n’est pas de nourrir la polémique. On en est désolé car ça nuit à l’objet de l’exposition qui est de transmettre des connaissances», explique-t-elle. La conclusion, «trop fermée» et en contradiction avec certaines parties de l’exposition, sera notamment «étoffée» et «mise en perspective», promet-elle.
Une définition très large du «celtisme»
Une série de questions-réponses, tout au long de la visite, sur le thème «Celte/pas Celte» devrait également être modifiée : le roi Arthur et l’hymne breton, le Bro gozh ma zadoù («Vieux pays de mes pères»), y étaient qualifiés de «pas celtes» car pas issus de l’âge de Fer. Des réponses d’autant plus surprenantes que plusieurs scientifiques, interrogés en début d’exposition, donnaient une définition très large du «celtisme», en fonction de leur discipline. (….)
A Carnoët, 13 ans après sa création, la Vallée des Saints continue son expansion et veut se renouveler pour rester l’un des plus grands sites touristiques de Bretagne.
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Avec l’Inde, le projet de jumelage gravitera autour du chant gallois qui a inspiré le Bro Gozh ma zadou chez les Bretons, mais qui a également inspiré un hymne en Inde… Une passerelle existe et avec Seenu, artiste de la Vallée des Saints étant originaire d’Inde, la passerelle devient un viaduc pour faire se rencontrer des peuples et des cultures autour de la pierre.
Six chorales morbihannaises se produisaient dimanche en trois lieux de la commune pour la 2e édition des Voix côtières. Une reprise des représentations appréciée de tous et du public. Certains spectateurs n’ayant pas bougé de leur place de 14 h 45 à 18 h 30, bénéficiant d’une superbe météo.
Pour le final, les six chorales se sont regroupées au jardin de la Muse et ont ensemble entonné trois chants communs : le Bro Gozh ma Zadoù, Kenavo et Au café du port.
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Euro 2021, match Italie – pays de Galles
Lors du match opposant les équipes nationales italienne et galloise, le dimanche 20 juin dernier, pour une fois les présentateurs ont fait un petit effort concernant les hymnes nationaux en indiquant au sujet de l’hymne gallois quelques détails historiques puis ont tenté de donner son nom en gallois, puis, surprise, d’indiquer que l’hymne breton en était très proche. Bien, bien !
En 2023, les meilleures nations de l’ovalie s’installeront en France pour plusieurs semaines lors de la Coupe du monde. Quel serait leur camp de base idéal ?
On le sait, le pays de Galles a beaucoup de points communs avec la Bretagne : une météo capricieuse, un patois local incompréhensible et une passion pour les breuvages alcoolisés. C’est donc en toute logique que le XV du Poireau devrait se sentir comme à la maison à Vannes. En plus, les supporters du RCV ont déjà l’habitude de chanter le Bro gozh ma zadoù, version bretonne du célèbre Land of my fathers.