Deux orchestres pour un concert grandiose et le Bro Gozh en final

C'est, debout, que les deux formations ont offert une interprétation commune, avec l'hymne breton comme bouquet final.

C’est, debout, que les deux formations ont offert une interprétation commune, avec l’hymne breton comme bouquet final.

Ouest-France, 28 janvier 2016

L’orchestre d’harmonie Maurice-Ravel et la Musique militaire de l’artillerie se sont produits au Cosec, dimanche après-midi. Il y avait foule pour les écouter. Les centaines de spectateurs ont été ravis.

Vu

Quel superbe cadeau du Nouvel an, que celui offert par l’orchestre d’harmonie Maurice-Ravel et la Musique de l’artillerie. Un bonheur partagé par plus de 450 spectateurs, qui ne cachaient pas leur émotion.

Dimanche après-midi, salle du Cosec, Catherine Vilboux, présidente de l’école de musique, a remercié la Ville pour son aide matérielle et financière. Parlant aussi, puisque c’est la période des voeux, d’un projet qui lui tient à coeur. « L’union des trois écoles de musique du canton. »

Martine Craveia-Schütz, maire, a félicité Catherine Vilboux pour ce rendez-vous exceptionnel. « Je voudrais également rendre hommage à votre prédécesseur, Gilbert Greffié, qui est parmi nous. »

Beaucoup ont également eu un geste d’amitié pour Yves Bouvet et Christian Ansquer, présents dans la salle et qui ont tant donné à l’association.

Solistes ovationnés

L’orchestre d’harmonie, sous la baguette de Jean-Claude Fiérens, a ébloui la salle avec ses superbes interprétations. Plus encore avec les arrangements de Roland Smeets pour The Simon and Garfunkel collection

Ovation aussi pour Lauriane Salmon, Jean-Louis Brustaux et Kevin Hoffman, brillants solistes. Coup de coeur ému aussi, pour la musique du film La Vie est belle.

Garde-à-vous

La Musique de l’artillerie, en grande tenue d’apparat, a mis tout le monde au garde-à-vous, avec des interprétations enrobées de perfection. Jusqu’à emporter tout le monde vers le sublime, avec les Danses polovtsiennes du Prince Igor, que l’on doit au génie de Borodine.

Les artilleurs étaient alors dans la salle pour déclencher une salve d’applaudissements. Encore davantage, lorsque les deux formations réunies ont interprété la Marche de Radetzky, de Johann Strauss, puis Amazing Grace, avec trois cornemuses.

Et puisque c’était jour de fête, les musiciens ont ajouté l’hymne breton, Bro gozh ma zadoù, qui a fait passer le grand frisson dans la foule.

« C’est un moment de bonheur que nous voulions partager avec vous. En vous offrant une image de l’entente Armée-Nation », a tenu à préciser Jean-Claude Fiérens. Chacun était d’ailleurs prêt à signer, sur le champ, la reconduction de cette union sacrée.