Le Bro Gozh du ténor Vincent Niclo

Ouest-France, 31 mars 2023

Le ténor s’immerge dans la culture celte en sortant un disque reprenant chansons et airs traditionnels. Il s’est entouré de Dan ar Braz, du bagad Kemper, de Manau et de bien d’autres.

Amazing Grace, Mna Na Heireann, Tri Martolod, Bro Gozh Ma Zadou… Vincent Niclo, 48 ans, reprend de grands airs et chansons traditionnels du monde celte dans un disque justement intitulé Opéra celte. Dans la foulée, il entame une tournée dans les églises et cathédrales avec une partie orchestrale légère composée d’un piano, d’un violon et d’un violoncelle.

Mais quelle mouche celte a piqué le Parisien aux dix disques d’or et platine ? « J’en avais envie depuis longtemps. J’ai été bercé dans ce monde par les jeux vidéo ! Le ciné et les séries télé avec les Celtes en toile de fond… Avec des épopées grandioses et puissantes. Le monde celte est un bel écrin pour ma voix. »

Vincent Niclo est un caméléon. Beau gosse, belle voix, il a fait du théâtre, joué dans des téléfilms, des comédies musicales, a vendu un million et demi de disques, d’un hommage à Luis Mariano aux Choeurs de l’Armée rouge.

Vincent Niclo s’est d’abord tourné vers Dan ar Braz pour être adoubé dans son projet. « C’est le premier à qui j’ai envoyé le projet, pour moi, c’est une icône. J’avais peur de sa réaction car je prenais un risque avec cet album-concept. Il m’a répondu tout de suite, on s’est rencontrés à Paris pour l’enregistrement. »

Compliqué en gaélique

Dan a sorti sa guitare pour accompagner Vincent sur Borders of Salt. Le bagad Kemper a été embarqué dans l’aventure. Alan Stivell a donné son blanc-seing. Serge Danet, de Soldat Louis, l’a invité « dans son moulin à côté de Lorient » pour revisiter Fils de Lorient.

Martial de Manau l’a intégré dans sa Tribu de Dana : « Un tube énorme, sourit Vincent, je me souviens d’avoir dansé dessus comme un fou ! » Le ténor chante en français, en anglais, en gaélique, en breton. « Pour Mna Na Heireann, j’avoue que c’était compliqué en gaélique. Pour le breton, j’ai eu la chance d’avoir un coach. »

Mais il a l’oreille du caméléon aussi. « Chaque langue est particulière. Je chante aussi en russe, en chinois, en italien, en allemand… »

Vincent Niclo poursuit son rêve éveillé : « Tout petit, je rêvais d’être dans la lumière, je suis passionné par ce métier, c’est formidable de travailler avec plein de gens, j’ai envie de continuer. L’opéra celte est une belle illustration. »

Le fait de jouer dans une église, une cathédrale, convient parfaitement au ténor. « En fait, c’est un producteur qui m’a fait cette proposition. Dans une église on ne peut pas chanter n’importe quoi, la set-list des morceaux, les paroles, tout est vérifié. La réverbération naturelle est très forte, j’adore, c’est une expérience incroyable où je n’ai pas le droit à l’erreur. »

Opéra celte. 12 titres, Sony.

En concert le 11 avril, église Notre-Dame-de-Victoire, Lorient ; le 12, cathédrale Saint-Corentin, Quimper ; le 20, église Sainte-Madeleine, Nantes.

Le Télégramme, 26 mars 2023

Vincent Niclo : un « Opéra Celte » en mode ténor et avec Manau, Dan ar Braz, Soldat Louis, le bagad Kemper… (….)

Vous chantez en anglais, gaélique, mais aussi en breton, avec l’hymne « Bro gozh ma zadoù » Comment s’est passé votre apprentissage du breton ?

Ça n’a pas été facile, j’ai fait appel à un coach ! (Rires) J’ai chanté dans beaucoup de langues, dans des dialectes africains, en russe, en chinois, dans des alphabets que je ne savais pas lire. C’est de la phonétique.

Vannes: le Bro Gozh du 3ème RIMA

En 2009, un soldat vannetais brandit le gwenn ha du breton en Afghanistan !

Le Télégramme, 4 mars 2023

Depuis de nombreuses années, Les Copains Sinagots soutiennent des œuvres caritatives (Téléthon, Unicef, SNSM, Les Nez rouges, Diabihan, Lutte contre le cancer, Maisons de retraite, etc). Dimanche 12 mars, ils donnent un concert à la salle des fêtes à 16 h au profit de Makadam (les Motards en action contre le harcèlement scolaire, la maltraitance, la maladie, le handicap). « Nous chanterons des chants de marins et quelques chants militaires », dit le chef Jean-Yves Jego. La chorale du 3e RIMa de Vannes chantera une dizaine de chants, dont l’hymne breton « Bro Gozh ma Zadoù ».

Pratique

Dimanche 12 mars à la salle des fêtes, à 16 h. Participation libre.

Gilles Servat au stade de la Rabine à Vannes

Ce vendredi 16 décembre à 19h30, le Rugby Club de Vannes affrontera le Provence Rugby Club dans le cadre du championnat de Pro D2, au stade de la Rabine à Vannes.

Le Télégramme crédit photo : Gwenael Saliou

C’est Gilles Servat qui interprétera l’hymne national breton en ouverture du match, marquant aussi l’inauguration de la nouvelle tribune Ecole de Musique.

Sans oublier l’arrivée du Père Noël et un spectacle pyrotechnique. De l’ambiance pour ce dernier match de l’année 2022.

Goudelin: le public à l’unisson avec Clarisse Lavanant pour le Bro Gozh

Le Télégramme, 29 novembre 2022

Albert Burlot, et Monique Le Bail des Kanerien An Enez entourent la chanteuse Clarisse Lavanant.

Dimanche, la chapelle de l’Isle à Goudelin était comble et le public a écouté la voix claire et puissante de Clarisse Lavanant. L’auteure-compositrice-interprète, invitée des Kanerien An Enez, a enchanté les spectateurs. Artiste prolifique aux multiples talents, la chanteuse a interprété des cantiques bretons, des chants personnels dont son texte sur la réunification de la Bretagne, des chansons de Dan Ar Braz, de Glenmor. Une pensée pour Gilbert Lariven, ancien président des Kanerien décédé en 2021, a ému les spectateurs et à l’unisson avec l’artiste, l’assemblée a repris le Bro Gozh ma Zadoù.

Paris: le Bro Gozh des Dîners Celtiques

De gauche à droite : Yannick Le Bourdonnec, Jimmy Pahun, Alan Stivell, Paul Molac et Cécile Corbel. (Photo Le Télégramme)

Le Télégramme, 16 octobre 2022

Après une interruption due à la covid, les Dîners celtiques organisés par Yannick Le Bourdonnec et qui réunissent régulièrement les Bretons de Paris, ont repris, la semaine passée, avec cent cinquante convives. Le député Paul Molac a longuement parlé de son combat pour la langue bretonne, le politologue Romain Pasquier a livré une analyse politique de la difficile décentralisation et des perspectives de réunification de la Bretagne avec la Loire-Atlantique, et le chanteur Alan Stivell a fait vibrer l’assistance aux sons de « Pop-Plinn » et « Tri Martolod », ses succès passés. La soirée s’est conclue par une salle enfiévrée entonnant le « Bro gozh ».