10000 manifestants à Guingamp et le Bro Gozh en point d’orgue

Réussite ce samedi à Guingamp tant pour la manifestation dénonçant les prises de positions du ministre Blanquer et du Conseil constitutionnel contre la langue bretonne et les autres langues minorisées que pour la Redadeg arrivant à Guingamp pour son étape finale.

Ambiance festive, dynamique et positive loin des arguments ringards et sinistres de ceux qui, à Paris, veulent voir disparaître nos langues par simple idéologie. Malgré eux, nous sommes toujours là !

Le Comité Bro Gozh y aura joué sa petite part avec le kilomètre 2013 couru dans le stade du Roudourou par Manon Coquil, de l’équipe féminine d’En Avant Guingamp, un clin d’œil aux Derbys bretons que nous espérons revoir très vite. Et aussi par la clôture de cette journée remarquable par le Bro Gozh, l’hymne de la Bretagne et non « l’hymne officieux de la Bretagne » comme indiqué dans un des quotidiens « bretons » .

Merci à tous !

Photos Michel Thierry / Comité Bro Gozh

Ouest-France, 29 mai 2021

(….) Des dizaines de manifestations analogues ont eu lieu en Corse, Occitanie, Alsace, au pays basque… À Guingamp, la journée de mobilisation s’est terminée par le Bro gozh ma zadou, l’hymne officieux de la Bretagne.

Chapel Sant-Leonard. Converser et s’initier à la langue bretonne tout en chantant le Bro Gozh

Jean-Yves Radigois, président de l’association Diwallerien Chapel Sant-Léonard, avant de laisser la parole au professeur de langue bretonne Bernez Donnard, a dressé l’historique de cette langue très ancienne.

Jean-Yves Radigois, président de l’association Diwallerien Chapel Sant-Léonard, avant de laisser la parole au professeur de langue bretonne Bernez Donnard, a dressé l’historique de cette langue très ancienne.

Le Télégramme, 9 août 2018

Dans le cadre du festival Arts d’été proposé par la Ville de Ploemeur, l’association Diwallerien Chapel Sant-Léonard (Les gardiens de la chapelle) a proposé, mercredi 8 août, une initiation à la langue bretonne. Gens d’ici et de passage sont venus converser et s’initier aux balbutiements de cette langue très ancienne.

Jean-Yves Radigois, président de l’association Diwallerien Chapel Sant-Léonard, avant de laisser la parole au professeur de langue bretonne Bernez Donnard (1), a dressé l’historique de cette langue très ancienne. L’objectif de cette rencontre était d’expliquer les origines de cette langue à travers les siècles et d’initier le public au breton sous forme ludique et interactive, en faisant parler les gens et peut-être le donner l’envie d’apprendre.

Défenseur de la sonorité bretonne

Chaque participant disposait d’un texte explicatif, avec une carte de la Bretagne et ses variantes linguistiques : léonard, trégor, cornouaille… et vannetais.

Le professeur, fervent défendeur de la langue bretonne, notamment de sa vraie sonorité, a u apporter un brin d’humour en livrant le sens d’expressions populaires françaises en breton : « Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures » devient, à la mode de chez nous, « Il ne faut pas chercher cinq pieds au bélier ».Chacun est reparti avec un petit livret « Bemdez, ur frazenn ouzhpenn » (« chaque jour, une nouvelle phrase »). La rencontre s’est terminée en chant breton, avec le célèbre : « Bro gozh ma zadoù » (Vieux pays de mes pères), repris en chœur par le public.

Et aussi

Chaque mois, l’association organise une messe en breton. Les Diwallerien Chapel Sant-Léonard aiment leur Bretagne et ont été les premiers à signer la charte Ya d’ar Brezhoneg, pour faire vivre la langue bretonne, dans cette petite chapelle nichée entre terre et mer.

L’exposition de Christine Ferré se poursuit jusqu’au 15 août et un concert est programmé le 22 août, à 20 h : « Voyage en Hongrie », avec le trio à cordes La Chambre à Musique. Le public pourra y découvrir des œuvres de Kodály, Bartok ou Brahms. Participation libre.

(1) Bernez Donnard donne des cours au centre Amzer Nevez. Il reste encore des places pour la rentrée de septembre. Tél. 02 97 86 32 08.

Carhaix: le Bro Gozh pour la ministre Françoise Nyssen…

Morwena Kadored au côté d’Ismael Morvan et Aziliz Boustuaud, anciens lycéens ayant passé leur bac en breton.© OUEST-FRANCE

Ouest-France, 20 juillet 2018

Les festivaliers arrivant par le train de Guingamp ont eu la surprise de se retrouver face à une manifestation en faveur de la langue bretonne ce vendredi matin, devant la gare de Carhaix. Ils étaient 150 à demander l’officialisation de la langue bretonne, à l’occasion de la venue de Françoise Nyssen, ministre de la Culture.

« Je suis ici pour demander un vrai statut pour les écoles Diwan et soutenir les lycéens et les collégiens qui ont passé leurs épreuves en breton », explique Morwena Kadored, venue au nom de Emglev Bro Plijidi (groupement d’associations en faveur de la langue bretonne du pays de Plésidy). « Plus largement, je suis venue défendre nos droits en tant que brittophones, notre langue et notre culture, et demander une vraie politique linguistique pour le breton », continue-t-elle.

(….)

La manifestation a ensuite quitté la gare pour se terminer devant les grilles d’entrée du festival des Vieilles Charrues, où se trouvait la ministre. Le slogan « Brezhoneg : yezh ofisiel » (breton : langue officielle) a ponctué le parcours, qui a pris fin par le Bro Gozh.

 

Ce vendredi 20 juillet, vers 10 h 30, environ 150 personnes et plusieurs associations de défense de la langue bretonne sont venues manifester à Carhaix à l’occasion de la venue de Françoise Nyssen, ministre de la Culture, au festival des Vieilles Charrues. Une manière pour Emglev Bro Karaez, le centre culturel breton Egin, Skoazell Vreizh (Secours breton), Bro Plijidi ou encore la Gauche indépendantiste bretonne de dénoncer les multiples «attaques» subies ces derniers mois (l’affaire du petit Fañch, celle des copies du bac en breton….). Parties de la gare, elles se sont dirigées, vers 11 h, à l’entrée du site du festival pour demander un entretien à la ministre. Certains manifestants ont entonné le Bro Gozh, considéré comme l’hymne de la Bretagne. La manifestation s’est dispersée peu avant 12 h.

 

Où l’on parle incidemment du Bro Gozh à Nantes …..

ABP, 27 janvier 2017

par Didier Lefebvère

La première plaque de rue bilingue franco-bretonne à Nantes

Ce n’est pas encore la Réunification, mais…
Ce n’est pas encore des Gwenn ha Du sur tous les bâtiments publics, mais…
Ce n’est pas encore le Bro Gozh ma Zadoù lors de chaque cérémonie, mais…

Qu’il va être bon se promener dans les rues du Nantes historique (dans la surface délimitée par les cours Saint-Pierre à l’est et 50 Otages à l’ouest, en passant par le quai Ceineray au nord (Préfecture, Conseil Départemental, et la ligne de tramway n°1 au sud. Ajoutons aussi la proximité de l’ensemble des écoles bilingues de la ville.
A l’occasion d’une vaste vague de remplacement de plaques usagées, grâce au travail opiniâtre de Pierre-Emmanuel Marais, élu UDB au Conseil municipal, grâce à une pression forte de différentes associations, dont l’Agence culturelle bretonne, la municipalité a fait ce geste, tant symbolique pour notre langue. La pose de plaques bilingues.
En bonne et due forme, non pas en catimini, avec invitation et accueil presse, la plaque a été dévoilée par quatre élus, Olivier Château, adjoint en charge du Patrimoine, Catherine Choquet en charge de la restauration scolaire, Pierre Emmanuel Marais, conseiller municipal en charge de la Diversité linguistique et Sonia Meziane, en charge de l’Égalité hommes-femmes.

Straed ar C’hastell – Rue du Château

A deux pas de la statue de la duchesse Anne de Bretagne, réalisée par Jean-Fréour, face à l’entrée principale du Château des ducs de Bretagne, la rue du Château. Ou plutôt, nous pourrons dire dorénavant et officiellement, Straed ar C’hastell. Amis bretons, regardez cette plaque. D’autres vont suivre.
Le dévoilement fut bref, et suivi d’une cérémonie plus officielle et néanmoins amicale, dans la Tour du Fer à Cheval, dans le Château des ducs voisin.

(….)