Bro Gozh au Stade Rennais: « J’ai l’impression d’être à la maison » dit Joe Rodon

Joe Rodon est arrivé au Stade Rennais cet été, prêté par Tottenham • © PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP

France 3 Bretagne, 26 octobre 2022

« Quelque chose est en train de se construire ici ». Joe Rodon, prêté par Tottenham, assure que Rennes va devenir « un grand club » (….)

Telle est l’ambition des dirigeants du club breton, qui dispute sa cinquième campagne européenne d’affilée. Le Stade Rennais garde toutefois « un côté accueillant, familial » que Rodon avait apprécié à Swansea, son club formateur. « Le stade est plus grand, l’ambiance est dingue, les supporters sont incroyables, confie-t-il. J’ai un peu l’impression d’être à la maison ». Ne serait-ce qu’avec le Bro gozh ma zadoù, l’hymne breton qui résonne avant chaque match au Roazhon Park et qui a emprunté l’air de l’hymne gallois.

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Foot sur 7, 26 octobre 2022

Stade Rennais Mercato : Une recrue clame son amour au SRFC !

(….) Troisième recrue de l’été après Steve Mandanda et son compère de la défense, Arthur Theate, Joe Rodon semble progressivement s’être intégré dans l’effectif rajeuni du SRFC. Après des premières semaines difficiles où le Gallois peinait à afficher une sérénité totale en charnière centrale, ce dernier s’est finalement parfaitement adapté au système de Bruno Genesio, montant en régime match après match. Titulaire indiscutable en attendant le retour de Warmed Omari, Rodon fait figure d’exotisme dans un effectif à majorité francophone. Une barrière de la langue que le défenseur de 25 ans a rapidement dépassé, bien aidé par un public et une culture bretonne pas si éloignée de son pays natal.

« Le stade est plus grand, l’ambiance est dingue, les supporters sont incroyables. J’ai un peu l’impression d’être à la maison », a confié le joueur au site de la Ligue 1 ce mercredi. Avec son « Bro gozh ma zadou », l’hymne breton qui empreinte des sonorités de l’hymne gallois, le Stade Rennais fait figure de terre d’accueil pour Joe Rodon, qui ne cache pas ses ambitions avec le club Rouge et Noir.(….)

Le Bro Gozh pour la rencontre VOC – PSG ce lundi à Vannes

France 3 Bretagne, 3 janvier 2022

Situé au cœur de Vannes, le stade de la Rabine s’est fait un nom dans le monde du rugby Ce lundi, il accueillera les stars du PSG pour un 16e de finale de Coupe de France de gala.

« La Rabine, c’est un écrin, un stade en plein centre-ville, un peu à l’anglaise », explique à l’AFP Daniel Boraud, président délégué du Vannes Olympique Club (VOC). Un stade à taille humaine, aux tribunes resserrées, dans une ambiance très bretonne, entre les bâtiments aux toits d’ardoise autour du stade et les mâts des bateaux mouillant dans le port tout proche.

Actuellement en milieu de classement de National 2 (4e division), le VOC y a connu ses meilleures années, avec trois saisons en Ligue 2 (2008-2011) et une finale de Coupe de la Ligue perdue contre Bordeaux en 2009.

Depuis, c’est le rugby qui fait vibrer la Rabine, avec les succès du RC Vannes, monté en Pro D2 en 2016 et passé tout près de la finale pour la montée dans l’élite la saison dernière. Ici, le son des binious règne en maître et le RC Vannes peut compter sur le soutien de 7.000 supporters en moyenne par match, la deuxième affluence de Pro D2 derrière Bayonne. Un public très fair-play, qui impose un silence de cathédrale à chaque fois qu’un joueur, y compris un adversaire, se prépare à buter.

« Cohabitation très intelligente »

Les instances nationales ont d’ailleurs bien repéré l’écrin: en novembre, l’équipe de France féminine de rugby est venue à la Rabine balayer l’Afrique du Sud 46-3 en test match et celle de football y a étrillé le Kazakhstan 6-0 en éliminatoires
du Mondial-2023.

Pour le maire David Robo, en poste depuis 2011, pas question de choisir. Vannes est-elle une ville de foot ou de rugby ? « Les deux mon capitaine », se réjouit-il. A la Rabine, les deux s’entendent bien : « Le vendredi soir, les équipes du RCV utilisent la friterie, le samedi soir ce sont les gens du VOC ! Il y a une cohabitation très intelligente », assure-t-il.

Certains supporters du VOC, ainsi que quelques sponsors, sont passés au RCV à mesure que le foot perdait de sa superbe et que le rugby montait, mais « tout se passe bien », confirme Daniel Boraud.

« Ils nous ont même aidés pour l’organisation ces derniers jours. Par exemple, on a besoin de 200 kg de glace pour les joueurs lundi. C’est avec eux que je les récupère. Parce que nous en N2, on n’a pas ça à disposition », raconte-t-il. Et le chanteur qui entonne l’hymne breton, le Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes ancêtres, sur la même mélodie que l’hymne gallois que connaissent bien les amateurs de rugby), avant chaque match du RCV, viendra aussi le lancer lundi.

Philippe Leray, le chanteur du Bro Gozh du RCV et ce lundi du VOC


Pour favoriser cette cohabitation, la ville a doté le stade d’une pelouse hybride, où l’herbe s’enroule autour de fibres plastiques, qui garde la souplesse d’une pelouse naturelle mais résiste mieux aux plaquages et mêlées à répétition. Bichonnée par les jardiniers municipaux, elle est en parfait état, assure M. Boraud, alors que lors des 32es de finale fin décembre, plusieurs équipes professionnelles avaient déploré l’état des terrains où elles étaient reçues.

Le Bro Gozh d’Herri Gourmelen

Photo France 3 Bretagne

France 3 Bretagne, 6 novembre 2020

Les hommages sont nombreux pour saluer la mémoire de Herri Gourmelen. L’homme politique breton est décédé ce jeudi 5 novembre 2020 à Saint-Malo, à l’âge de 77 ans. Il avait été porte-parole de l’UDB et conseiller régional de Bretagne.

Loïg Chesnais-Girard a été l’un des premiers à rendre hommage à Herri Gourmelen qui avait siégé au Conseil régional durant deux mandats, de 2004 à 2015.

« Herri était une voix. Celle qui savait chanter un Bro Gozh émouvant et puissant. (voir ici) Qui tonnait des discours aux mots justes et pesés. Qui était souvent attendue car elle était forte de son histoire, son parcours politique. Herri était une voix qui comptait en Bretagne. Je ne peux pas imaginer ne plus l’entendre. Herri était de ces hommes politiques qui comptent car il incarnait autant l’histoire du mouvement régionaliste breton que celle des forces internationalistes.
Combattant infatigable de la décentralisation car il savait lui, le germaniste, que le jacobinisme ne pouvait permettre à la Bretagne de déployer la puissance de son identité.
Herri va nous manquer, va me manquer, car je sais que nous avions encore tant à nous dire, et moi, à lui demander. Au nom de la Bretagne et de l’ensemble des élus régionaux, je présente mes sincères condoléances à sa famille. 
»

Une vie d’homme politique breton

Herri Gourmelen était né Finistérien, sur la presqu’île de Crozon et parlait parfaitement le breton. Il s’était engagé à l’UDB dès sa jeunesse et en était devenu le porte parole.

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Le Bro Gozh à Paris

C’est sous la bannière « Pour que vivent nos langues », du nom du collectif à l’origine de la manifestation, que les défenseurs des langues venus des quatre coins de la Métropole sont venus défiler à Paris – 30/11//2019 / © France Télévisions – Y. Denis

France 3 Bretagne, 30 novembre 2019

Près de 500 personnes défilent à Paris pour la défense des langues régionales

Les Bretons, près de 200, formaient une bonne partie du cortège qui a manifesté ce samedi dans les rues de Paris pour la défense des langues régionales. En ligne de mire, la réforme du lycée et du baccalauréat qui met à mal l’enseignement des langues régionales, conduisant « à accélérer leur déclin ».

C’est à bord de trois cars, que plus de 150 bretonnants se sont rendus à Paris pour manifester leur attachement à la langue bretonne. Sur le parvis de la basilique Sainte-Clothilde, ils ont été rejoints par une cinquantaine de sympathisants de la diaspora bretonne et par près de 300 autres défenseurs de langues régionales venus des quatre coins de la France représentant le corse, le basque, l’alsacien, l’occitan… Ils répondaient tous à l’appel du collectif « Pour que vivent nos langues », regroupant une quarantaine d’associations d’enseignement et de promotion des langues régionales en France.

Le cortège, revendicatif sans être vindicatif, s’est élancé vers 11h30, scandant « Pour que vivent nos langues ». La manifestation n’ayant pas été autorisée par la préfecture de Paris, le cortège s’est retrouvé bloqué par les forces de l’ordre à l’intersection de la rue de Grenelle où se situe le ministère de l’Éducation nationale.

Alors que des jeunes entonnaient le Bro gozh ma zadoù, l’hymne breton, les manifestants bretons affichaient leurs slogans dont « Hep brezhoneg, Breizh ebet » (« Sans breton, pas de Bretagne »).

Une meilleure reconnaissance dans l’éducation

Le mouvement de ce 30 novembre pointait particulièrement l’enseignement des langues régionales en France et la réforme Blanquer, du nom du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Malgré les efforts de nombreux militants, parents d’élèves et enseignants de l’enseignement public, de l’enseignement associatif et de l’enseignement catholique, pour certains présents dans le cortège, les langues régionales seraient « mises à mal » par la réforme.

Par exemple, les manifestants dénoncent dans cette réforme le coefficient de 1 attribué à ces langues, alors que les associations demandent un coefficient de 3. Ce jeu de coefficient défavorable met ces langues régionales en concurrence avec d’autres langues. Ainsi, en Bretagne, le latin, une langue morte, a un plus haut coefficient que le breton. Tout cela entraîne un risque de désaffection vis-à-vis de ces enseignements, et une dévalorisation.

Une délégation de cinq représentants a été reçue par le directeur de cabinet du ministre de l’Éducation. À leur sortie, ils ont expliqué avoir été « écoutés mais pas entendus ».

Festival Interceltique: le Bro Gozh à l’honneur

Le  Pays de Galles et la Bretagne

Parmi tout ce qui rassemble la Bretagne et la nation celte, il y a bien sûr le Bro Gozh, l’hymne national breton. Son nom signifie en breton « Vieux pays de mes pères« . Sa mélodie s’inspire de l’hymne national du Pays de Galles, Hen wlad fy nhadau (vieux pays de mes pères). L’hymne de Cornouailles, Bro goth agan tasow, l’équivalent en cornique, reprend lui aussi l’air de l’hymne gallois.

Aussi, lors des cinq Nuits Interceltiques, le Bro Gozh sera chanté en version bretonne et galloise par les artistes des chœurs gallois et l’ensemble des groupes celtes.
Afin que le public puisse également reprendre l’hymne, des flyers seront distribués avant le spectacle avec les paroles en breton. Un beau moment d’émotions en perspective ! Un livret de quatre page sera diffusé lors de la soirée d’Ouverture Pays de Galles au Théâtre de Lorient le samedi 4 août, mentionnant les relations Bretagne – Pays de Galles.
Ces flyers seront également diffusés lors du concert du vendredi 10 août à l’Espace Marine : l’harpiste galloise Catrin Finch  et le sénégalais Seckou Keita seront accompagnés par l’Orchestre Symphonique de Bretagne. Alan Stivell sera également présent pour quelques titres, dont assurément celui du Bro Gozh 😉

La remise des Prix Bro Gozh 2018 aura également lieu pendant le Festival, en présence du Premier ministre gallois et des officiels,  afin de mettre en valeur les liens historiques, culturels et linguistiques qui lient les deux nations.

Téléchargez les paroles du Bro Gozh

Commencez à vous entraîner avec les tutos proposés par France 3 Bretagne, dans le cadre du partenariat avec le Comité Bro Gozh.