
Le fameux chœur d’hommes Mouezh Paotred Breizh a élu domicile à Carhaix où l’ensemble répète depuis plusieurs mois. Le groupe représentera désormais Carhaix lors de ses nombreux déplacements.
Depuis quelques mois, le chœur d’hommes de Bretagne, Mouezh Paotred Breizh, a établi domicile à Carhaix, où il répète chaque premier dimanche du mois, dans la salle Karaez Park. Ce n’est pas parce qu’il compte de nombreux Centre-Bretons. Parmi eux, on retrouve certes le sonneur bien connu Yann Goasdoué, qui accompagne l’ensemble à la bombarde ou à la cornemuse. Mais sur un total de 45 choristes issus des cinq départements de la Bretagne historique, on ne recense que deux Carhaisiens et un Poullaouennais. Alors, pourquoi Carhaix ? « Nous avons noué un partenariat avec la ville, explique le président de l’association, Jean-Yves Le Coz. Sa position centrale est bien sûr un atout pour nous, et la ville avait des salles disponibles et assez grandes pour nous permettre de répéter malgré la pandémie ».
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Neuvième album en préparation
Fondé en 1993 par le chef de chœur Jean-Marie Airault pour représenter la Bretagne à un festival de chœurs d’hommes gallois à Atlanta, l’ensemble prépare déjà son neuvième album et célébrera ses 30 ans l’an prochain. Les Mouezh Paotred Breizh, qui chantent en breton et à quatre voix, donnent en moyenne une vingtaine de concerts par an. Ils se produiront ainsi dans la cathédrale de Dol-de-Bretagne, samedi 14 mai. Le chœur, devenu une référence du chant choral en breton, a été sacré champion de Bretagne lors du championnat de Landerneau à six reprises. Leur répertoire est surtout composé de chants sacrés et profanes qui disent la fierté de l’histoire, de la terre et de la langue. « Notre répertoire est principalement breton, mais il nous arrive d’emprunter des chants aux groupes à qui nous rendons visite, par exemple en Italie, en Suisse, en Pologne, souligne Jean-Yves Le Coz. Il nous arrive donc de chanter dans d’autres langues que le breton, notamment en basque, en gallois, voire en latin. Mais chaque concert s’achève toujours par le Bro gozh ma zadou ».
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