« Défi Bro Gozh » : chanterez-vous l’hymne breton chez vous ?

France Bleu Breizh Izel, 16 avril 2020

Les défis fleurissent depuis le début du confinement. Cette fois, le comité Bro Gozh ma Zadoù vous invite à vous filmer en train de chanter l’hymne national breton. À vos téléphones ! Kanomp ‘ta tudoù !

🎼 « Ni Breizh a galon, karomp hon gwir bro«  🎤 🎧 Vous l’avez en tête ?  Ça y est ? Profitez-en pour vous enregistrer et envoyer votre vidéo au Comité Bro Gozh. Il invite à « _chanter l’hymne de la Bretagne_, par tous ceux qui le souhaitent, petits et grands, amateurs et professionnels , seul et en famille, chez vous tout en se filmant« .

Tous les styles sont les bienvenus précise le comité, « qu’on le chante de façon classique, rock, reggae ou autre, il s’agit tout simplement de le chanter et de partager ainsi un lien fort entre tous les habitants de la Bretagne, mais aussi avec la diaspora et les amis de la Bretagne. »

Mode d’emploi du défi

Pour participer au défi Bro Gozh, vous pouvez réviser avec la vidéo qui se situe en haut de cet article. Puis, il suffit de vous filmer et d’envoyer le fichier au Comité Bro Gozh par SMS, WhatsApp, e-mail, WeTransfer, etc. Votre vidéo sera ensuite publiée sur la page facebook du Comité. Vous pouvez aussi la partager en utilisant sur les réseaux sociaux les mots-dièses : #BroGozh #KanompBreizh #ChantonslaBretagne

Les coordonnées : 

  • e-mail : brogozh@mel.bzh
  • portable : 06 09 71 01 91

Un exemple venu d’outre-Manche

Le comité Bro Gozh a eu l’idée de ce défi en voyant le succès d’une initiative similaire au Pays de Galles. Les Gallois étaient tous invités à chanter leur hymne (dont est inspiré l’hymne breton) devant le perron de leur maison, lundi dernier à 20 heures.


 

 

Le Bro Gozh au St David’s Concert Hall de Cardiff au pays de Galles

Loig Chesnais-Girard, Président du Conseil régional de Bretagne, et Mark Drakeford, Premier ministre gallois.

A l’occasion de la visite d’une délégation bretonne menée par Loig Chesnais-Girard, Président du Conseil régional de Bretagne, au pays de Galles et en Irlande, le Bro Gozh, l’hymne national breton, a été joué au St David’s Hall, à Cardiff, au pays de Galles, suivi du Hen Wlad fy Nhadau, l’hymne national gallois, le dimanche 1er mars 2020, jour de la St David, la fête nationale galloise, en présence du Premier ministre gallois, Mark Drakeford,

. Les 2 hymnes sont interprétés par le BBC National Orchestra and Choir of Wales, sous la direction de Grant Llewellyn, par ailleurs directeur musical de l’Orchestre symphonique de Bretagne.

Le Bro Gozh à l’origine d’un court métrage sur les relations entre la Bretagne et le pays de Galles

Ouest-France, 15 janvier 2020

Plogonnec. Silence, on tourne un court-métrage à Lopéo !

Fioles, chaudrons, vieux livres… Six comités de jumelage du Sud-Finistère se sont mobilisés pour un projet de film sur les échanges avec le Pays de Galles.

L’histoire

Il y a quelques années, des comités de jumelage du Sud-Finistère (Briec, Plonévez-Porzay, Plogonnec, Pluguffan, Plomelin et Loctudy) se sont regroupés pour mener des projets, dont la Gouel Divy. Un autre projet est sur le point d’aboutir : la réalisation d’un court-métrage sur les échanges entre la Bretagne et le Pays de Galles.

Les bénévoles des six comités ont imaginé un scénario retravaillé par Mikael Baudu, producteur de Gwengolo filmoù.

« Il y a huit ans, j’ai fait un film sur le Bro Gozh ma zadoù. À cette occasion, j’ai rencontré des responsables de comités de jumelage, explique-t-il. Yann-Ber Rivalin, le président du comité de jumelage de Plogoneg-Llandysul, m’a contacté l’année dernière et j’ai accepté de réaliser ce film à petit budget. »

« Un travail extraordinaire sur les décors »

Le film relate la rencontre entre deux enfants et Merlin. Ce dernier leur apprend que nos ancêtres étaient Gallois et que le breton et le gallois ont des similitudes.

Les acteurs ont été trouvés assez facilement. « Pour le rôle de Merlin, j’ai tout de suite pensé à Jakez André. Pour les enfants, nous avons organisé un casting avec l’association Plogonnec sur Scène. Et ils s’en sortent très bien ! »

Le tournage s’est déroulé à Lopéo, une ferme prêtée par des amis gallois au comité de jumelage de Plogoneg. « L’association a fait un travail extraordinaire sur la recherche des décors. »

Fioles, vieux livres et chaudrons ont ainsi pris place dans le salon. « On a l’impression de filmer l’univers d’Harry Potter ! »

Il reste une dernière journée de tournage pour les scènes extérieures, à Kerlaz. Le montage devrait être terminé en février et le son sera mixé à l’association Dizale, à Quimper.

La suite ? Présenter le film dans les écoles primaires ou les collèges, voire à la télévision. Et, bien sûr, le groupe d’adolescents de Plogonnec et de Pluguffan, qui séjournera à Llandysul en avril, présentera le film à ses correspondants gallois.

Les comités de jumelage espèrent pouvoir réaliser une mallette pédagogique destinée à être utilisée par les enfants, après le visionnage du film. Mais il reste 2 000 € à trouver.

Contact : jumelageplogonegllandysul@gmail.com.

Coupe du monde de rugby: quand Bryn Terfel donne des leçons de chant à l’équipe nationale galloise

Comme tout le monde a pu le constater, au pays de Galles, le chant et le rugby sont indissociables . Afin de renforcer ce lien ancestral, Warenn Gatland, l’entraîneur néo-zélandais de l’équipe de Galles, a demandé au célèbre Bryn Terfel, baryton gallois de renommée mondiale , de donner quelques leçons de chant aux joueurs gallois, notamment avec l’hymne national, le Hen Wlad ( le Bro Gozh galllois ) mais pas que .

Bryn Terfel

Radio Classique, 4 octobre 2019

Si le XV de France se qualifie pour les ¼ de finale de la Coupe du monde de rugby qui se déroule au Japon, il y a de grande chances qu’il affronte le 20 octobre l’équipe du Pays de Galles. Et s’il est difficile de savoir qui va gagner sur la pelouse, il est un domaine dans lequel les Gallois sont certains de s’imposer c’est dans l’interprétation des hymnes grâce notamment à la séance de coaching dont ils ont pu bénéficier avec Sir Bryn Terfel, le célèbre baryton-basse britannique d’origine galloise.

Le chœur gallois de Bryn Terfel

Voir la vidéo en cliquant sur l’image ci-dessous.

Résultat de recherche d'images pour "bryn terfel wales rugby team radio classique"

Avec son 1,93 m et ses larges épaules, Bryn Terfel, natif de Pant Glas dans le nord du Pays de Galles et qui a joué n°8 au collège, a le gabarit et l’expérience du rugby qui auraient pu lui permettre de porter le maillot marqué du poireau des dragons rouges mais à 53 ans, c’est sur les scènes des opéras du monde entier qu’il a acquis sa notoriété grâce, notamment, à sa puissante voix de baryron-basse et sa présence « imposante ». On se rappelle son duo avec Roberto Alagna dans « Les pêcheurs de perles » de Bizet. Mais quand on est Gallois, le rugby et le chant ne sont jamais loin. Bryn Terfel avait d’ailleurs chanté avec Shirley Bassey, elle aussi Galloise (comme Tom Jones, John Cale et Bonnie Tyler !), en ouverture de la Coupe du Monde 1999 à Cardiff. C’est donc sans hésitation qu’il a accepté la proposition de l’encadrement de l’équipe de rugby du pays de Galles qui lui a demandé de venir préparer et motiver les joueurs afin qu’ils soient aussi les meilleurs pour interpréter leur hymne et les chants traditionnels entonnés lors de la Coupe du Monde de rugby au Japon.

Bryn Terfel demande aux rugbymen gallois de chanter pour leur pays

Le chanteur s’est donc rendu début septembre au camp d’entrainement de l’équipe galloise à Hensol près de Cardiff où il a pu rencontrer les joueurs et leur faire travailler l’interprétation de l’hymne gallois, le fameux « Land of my father » (Hen Wlad fy Nhadau en Gaélique) mais également les chants traditionnels « Calon Lan » et « Lawr ar Lan y Môr » qui sont chantés lors des cérémonies officielles. Au cours de cette répétition, Sir Bryn Terfel, qui était accompagné au piano par le 1/2 d’ouverture Rhys Patchell, a donné des conseils purement techniques au joueurs emmenés par leur capitaine Alun Wyn Jones, désigné chef de chorale pour l’occasion, mais le chanteur leur a surtout demandé de chanter avec plaisir, d’être « happy », et de chanter à l’unisson pour leur pays.

(….)

 

Coupe du Monde de Rugby: 15000 Japonais chantent l’hymne national gallois

'I've never experienced anything like it' - 15,000 Japanese fans sing up for Wales

Alors que Vannes et son club de rugby se positionnent pour héberger en 2023 l’équipe nationale galloise pour la Coupe du Monde de Rugby, retour sur un évènement qui a marqué les joueurs gallois et les Gallois du monde entier, 15000 Japonais chantant le Hen Wlad, le Bro Gozh gallois. De quoi inspirer les organisateurs vannetais qui savent déjà « faire », et même très bien, avec le Bro Gozh.

Ce qui est vrai pour le Pays de Galles l’est aussi pour l’ensemble des autres équipes nationales présentes au Japon pour la Coupe du Monde de Rugby: chaque ville accueillant une équipe a mis en place le nécessaire pour faire apprendre l’hymne du pays accueilli, tuto sur le web, répétitions, etc…

Ce qui a donné lieu à certaines piques galloises du genre « Quand les Anglais nous disent que notre langue est imprononçable et que des Japonais chantent en gallois … » On pourrait d’ailleurs dire la même chose de ceux qui reprochent au Bro Gozh d’être en breton et d’en prendre prétexte pour ne pas le chanter ……

World Rugby, 16 septembre 2019

‘I’ve never experienced anything like it’ – 15,000 Japanese fans sing up for Wales

‘It’s astonishing,’ says former Wales captain Ryan Jones, as Kitakyushu Stadium becomes a sea of red for open training session.

KITAKYUSHU, 16 Sep – Wales turned the « city without a game » into a sea of red as their Rugby World Cup preparations were given a remarkable lift-off on Monday.

About 15,000 locals filled the Kitakyushu Stadium to watch the players complete a rigorous workout, having greeted their appearance with a rousing rendition of the Welsh national anthem, Mae Hen Wlad Fy Nhadau (Land Of My Fathers).

The crowd, with huge numbers wearing Wales rugby jerseys and waving red dragon banners, also sang Calon Lan, the hymn closely associated with the sport in Wales, from lyric sheets with Japanese lettering.

« I’ve never experienced anything like this in my career. It’s astonishing and really emotional, » said former Wales captain Ryan Jones, who is now performance director at the Welsh Rugby Union (WRU).

« The dream when we started this was to turn the city red and we’ve done that. They weren’t a host city and we wanted to bring the Rugby World Cup to them.

« Let’s put it into context. This isn’t a game, it’s a training session. It’s a Monday afternoon and there are around 15,000 people here. It has exceeded all our expectations.

« It’s been like hosting a party. We got up this morning and we were saying ‘oh, I hope it goes well and people will turn up’. Then to see the queues and the players’ faces when they came out, it was just magic. »

Jones, who won three Six Nations grand slams, has led coaching trips to Kitakyushu after the city missed out on staging a game, and approached the WRU with the offer of hosting the squad.

The city has embraced the team, with the Welsh dragon painted on buses, ‘Go Go Wales’ banners everywhere and locals walking around in Wales kit.

Queues, at times almost 1km long, formed outside the stadium on Monday, forcing Wales to delay the start of the training session.

« Seeing the players’ faces here, they didn’t comprehend it, » said Jones. « They have never seen anything like that and will remember it forever. »