Le Bro Gozh chanté pour l’amitié brito-allemande

A l’occasion du 50 ème anniversaire du jumelage brito-allemand entre Lindenfels et Moëlan sur mer, une chorale éphémère s’est créée dans les deux villes. Ces deux chorales composées de volontaires qui pour la plupart n’avaient jamais chanté des chants harmonisés, ont travaillé chacune de leur coté trois chants.

– Tief im Odenvald, chant traditionnel de la région de Lindenfels, chanté en Allemand .

– Le Bro Gozh ma Zadoù, chanté en Breton.

– L’hymne européen, chanté en alternance en Allemand et en Français.

Cet ensemble composé de près de 70 choristes (dont certains avaient endossé le costume traditionnel de leur région) a présenté une prestation fort appréciée par le public et les personnalités locales et régionales des deux pays invités pour cette cérémonie officielle dont Mme Grossetete , députée Européenne.

Week-end de la Pentecôte 2018.

Le Bro Gozh, un lien avec le Pays de Galles

Ouest-France, 15 juillet 2017

Una Cutts, touriste fidèle au Trégor depuis 70 ans

Una Cutts et son fils Timothy coulent des jours heureux chaque été dans un gîte de Mezcreq.

Una Cutts et son fils Timothy coulent des jours heureux chaque été dans un gîte de Mezcreq.

Cette Anglaise de 94 ans a découvert le Trégor en 1947. Elle avait 24 ans. Depuis, Una et sa famille n’ont pas manqué un été dans le Trégor, et à Trédarzec en particulier.

À 94 ans, Una Cutts, native d’Exeter, au sud-ouest de l’Angleterre, mais résidant depuis plus de vingt ans à Cardiff, au Pays de Galles, vient tous les étés depuis 70 ans en villégiature dans le Trégor. « La première fois, c’était en 1947 », se souvient l’ancienne professeure de français qui n’a rien perdu de la maîtrise de notre langue.

Pionniers du jumelage avec Llandudoch

« Mes parents avaient des amis à Trébeurden. Nous logions dans un petit hôtel, chez Mme Le Corre. » Una Raymont (son père est Français, originaire de Normandie) et son époux John Cutts, professeur de mathématiques décédé il y a trois ans, tous les deux amoureux du Trégor, ont continué de séjourner outre-manche durant leurs vacances. Ils ont alors découvert Trédarzec, « chez Mme Bourdoulous au Cosquer, puis chez Michel Le Garsmeur », avant d’être séduits, il y a une dizaine d’années, par le gîte de Fernande et Yves Le Béver, à Mezcreq. Un véritable havre de paix : « Ici, on n’entend que les oiseaux et le vent », souffle Timothy, 49 ans, le fiston, responsable de la bibliothèque nationale du Pays de Galles, très attentionné auprès de sa maman. La proximité de l’église évangélique baptiste de Paimpol a été un facteur influant sur le choix de la commune pour cette famille pratiquante. « Nous aimons beaucoup la tranquillité, la beauté des paysages, les rochers en granit rose… Ici, c’est plus plat que chez nous ! »

Una et John Cutts sont à l’origine du jumelage de Llandudoch, au Pays de Galles, avec Trédarzec. Le comité de jumelage est depuis en sommeil. Les Trédarzécois se souviennent de l’inauguration en grande pompe avec une importante délégation d’amis Gallois. Les plus anciens de la commune ont alors découvert, surpris, que les Bretons et les Gallois se comprennent dans leurs langues respectives. Phonétiquement, beaucoup de mots sont identiques. Autre similitude, et pas des moindres, entre l’hymne gallois et le Bro Gozh ma zadou, l’hymne breton : il n’y a que les paroles qui différent.

Lena Louarn: Que le Bro Gozh résonne aux cinq coins de la Bretagne !

Lena Louarn, seconde en partant de la gauche, lors de la remise des prix le 12 mai à Nantes. Photo Michel Thierry.

Contribution de Lena Louarn, vice-présidente du Conseil régional de Bretagne, lors de la remise des Prix Bro Gozh 2017, à la Cité des Congrès de Nantes.

« Bro gozh ma Zadoù » eo kan Breizh a-bezh ha kar eo da gan Kembre « Hen Wlad fy Nhadau » e-giz ma oar an holl : plijet bras on e vefe aozet al Lid amañ e Naoned evit roidigezh priz 2017, Naoned kêr-benn istorel Breizh ha kêr gevellet gant Kerdiz, kêr-benn Kembre.
Muioc’h-mui e vez kaset kan Breizh da vare lidoù ofisiel pe darvoudoù sport liesseurt. Kement-se zo deuet a-drugarez da lazoù-kanañ, strolladoù kar-o-yezh ha kanerezed ha kanerien ampart, evel Tri Yann an Naoned, enoret er bloaz-mañ, o deus brudet ar Vro Gozh abaoe pell hag a ra atav.

Ra vo ar Bro Gozh liamm an holl Vretoned ha ra dregerno e pemp korn ar Vro !

Le « Bro Gozh ma Zadoù » est l’hymne de toute la Bretagne et comme tout le monde le sait, c’est aussi l’hymne de nos cousins du Pays de Galles : la remise du prix 2017 à Nantes a tout son sens dans cette ville capitale de la Bretagne historique et, je le souligne, jumelée à la capitale du Pays de Galles, Cardiff.
Notre hymne est de plus en plus utilisé dans les cérémonies officielles et dans divers évènements sportifs. Cet engouement doit beaucoup aux interprétations de grande qualité délivrées par des chorales,  des groupes musicaux brittophones, ou non, mais amoureux de la langue bretonne, des chanteuses et chanteurs célèbres tel que le groupe « Tri Yann an Naoned » honoré cette année. Ils ont contribué à répandre l’hymne au-delà de nos frontières et à faire connaître une Bretagne belle et engageante.

Que le Bro Gozh ma Zadoù soit le lien de tous les Bretons et résonne aux cinq coins de la Bretagne !

Lena Louarn

Vice-présidente du Conseil régional de Bretagne en charge des langues de Bretagne
Bez Prezidantez Kuzul rannvro Breizh e karg ar yezhoù Breizh

 

Carantec. Le square de Llangrannog inauguré au son du Bro Gozh.

BroGozhCarantec

Le dévoilement de la plaque s’est fait au son du « Bro gozh ma zadou ».

Le Télégramme, 13 juillet 2015

Dans sa séance du 26 mars, au motif que Llangrannog, commune galloise, a le même saint fondateur que Carantec et sur proposition de la Carantécoise Anne Dumas, le conseil municipal avait accepté de désigner le square situé en face du lavoir de Lolory « square Llangrannog ». L’inauguration officielle a eu lieu samedi, en fin de matinée, en présence de plusieurs élus, de représentants de la paroisse et des pasteurs gallois, les pères Martin Greig et Trévor Copeland.

Le fils aîné d’un roi gallois

Le choix s’est porté sur ce site parce que, de cet endroit, « on peut voir le rocher de saint Carantec et le début de la rue de Crantock », a expliqué le maire. Anne Dumas a retracé la biographie de saint Carantec, autrefois appelé « Carannog » ou « Grannog », fils aîné d’un roi d’une province du pays de Galles. À la mort de son père, il refusa la succession et préféra consacrer sa vie à la prière. Il traversa ensuite la Manche et finit par s’installer dans la commune qui porte aujourd’hui son nom. La vie du moine pérégrin est relatée dans des manuscrits conservés au British Museum, à Londres. Le père Martin Greig a exprimé la reconnaissance de la population galloise pour la pose de la plaque « square de Llangrannog », invitant les élus carantécois à se rendre outre-Manche. Le dévoilement de la plaque s’est fait au son du « Bro gozh ma zadou ». Isabelle d’Arboussier a émis le voeu que la vie de saint Carantec fasse l’objet d’une exploitation pédagogique auprès des jeunes et des vacanciers.

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/carantec/bourg-le-square-de-llangrannog-inaugure-13-07-2015-10703448.php

Le Bro Gozh à l’Eisteddfod avec Lesneven.

Le Télégramme, 6 février 2015

Rolland Cochard, vice-président, et Jean Jestin, président, sont revenus sur le séjour, du 6 au 11 août, qui avait concerné une quarantaine de personnes.

Rolland Cochard, vice-président, et Jean Jestin, président, sont revenus sur le séjour, du 6 au 11 août, qui avait concerné une quarantaine de personnes.

Vendredi, adhérents et sympathisants du comité de jumelage avec Carmarthen se sont retrouvés pour l’assemblée générale de l’association. Il a, naturellement, été question du dernier séjour au pays de Galles. « C’était seulement la troisième fois, en 33 années de jumelage, que l’échange, habituellement programmé en mai, avait lieu durant l’été ; ce fut l’occasion de découvrir le fameux Eisteddfod, la fête nationale de la culture galloise, une manifestation qui draine 200.000 personnes ».

Concours de poésie

La diversité et la richesse de celle-ci y sont représentées par la littérature, le théâtre, la danse, la musique, la poésie, le folklore, les chants, les chorales, etc. « Ici, en Léon, nous avons les concours de dominos ; le dimanche, au pays de Galles, les habitants se retrouvent pour des concours de poésie (d’ailleurs) le point d’orgue de l’Eisteddfod consiste en la célébration du poète de l’année, une cérémonie impressionnante, haute en couleurs, qui réunit 5.000 spectateurs ». Elle se termine, bien sûr, par le Bro Gozh va Zadoù, l’hymne national gallois et breton.

« Pour la première fois depuis sa création, en 1546, l’Eisteddfod a été marqué par la présence d’un bagad breton, le bagad Bro Even, présenté par Peter Griffiths (NDLR, ancien maire de Carmarthen et pilier du jumelage), il s’est produit devant des milliers de personnes avec un immense succès ». Ce séjour restera dans les mémoires. Aux bénévoles locaux de faire aussi bien pour l’accueil de leurs amis gallois. Ce sera du 23 au 27 avril.